1.1 Jean Jaurès à la tribune d’Eloy Vincent

THEMATIQUE :Arts , ruptures, continuités

Problématique : Comment un orateur peut-il convaincre autrui par l’art de l’éloquence ?

L’oeuvre appartient aux arts du visuel .

I)JEAN JAURES

Œuvre « Jean Jaurès à la tribune » d’Eloy Vincent.

  1. Le dessinateur

Il fait ses études à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, il est président de la Société des étudiants, et fonde une revue., il part à Paris comme journaliste parlementaire, est membre de la Société des artistes français, et co-fondateur du Salon des humoristes. Il collabore à différents journaux..
Pendant la guerre, il participe à diverses actions caritatives à Alès, il se marie à Alès en 1902.
Il devient en 1917 directeur de l »école des Beaux-Arts de Nîmes, conservateur du musée des Beaux-Arts et Président des amis des arts.
Il participe à l’inauguration des bustes de Gaston Darboux et de Gaston Boissier avec une cantate dont la musique est due à L. Fontaine en 1937. Il participe également aux côtés du félibre La forêt à l’inauguration de l’école pratique de Nîmes.

  1. la forme

Cette peinture est faite à l’aquarelle. Probablement pour mieux faire ressentir une certaine fluidité et l’intensité des mouvements. Les ombres font ressortir les plis des mouvements et donnent un certain réalisme. Le dessinateur a décidé de dissimuler les yeux sous des ombres, des lunettes ou encore de gros sourcils, sûrement pour montrer la détermination du personnage tout en gardant un certain aspect grave ( particulièrement dans le contexte de l’époque à laquelle Jean Jaurès fait son discours ). On peut remarquer que le support de l’orateur n’est pas toujours le même, pour montrer que Jaurès est très actif durant ses discours.

  1. Le ressenti

Un certain dynamisme afflue dans cette peinture et renvoie à une certaine appartenance au personnage de la part du dessinateur à travers le style qu’il donne au personnage. Les couleurs employées participent aussi à ce sentiment car le dessinateur donne une allure fière et élancée au personnage en le montrant comme quelqu’un qui est passionné par sa cause et les couleurs de leur côté montrent le vivant du tableau car s’il avait voulu critiquer l’homme en question, il aurait utilisé des couleurs neutres ou carrément froides.

  1. L’illustré

Sur le tableau, les poses typiques de l’orateur sont très bien illustrées car la détermination se lit dans le langage du corps et les positions montrent la passion mise dans la conception du discours. Sans gestuelle, les allocutions seraient moins inintéressantes car on est plus attiré par le mouvement que par la pose immobile. Il est remarquable que Jaurès pointe toujours du doigt, sûrement pour affirmer la gravité de la situation ou pour assurer visuellement les faits.

II)MURDER IN ROME

Œuvre « Murder In Rome » (http://www.youtube.com/watch?v=RUcDdUG22JU) de 40 min 14 à 42 min 14.

  1. La forme

La scène commence sur un plan de coupe au bustier sur Ciceron et suit par un plan dit rapproché sur les cousins de Sextus. La caméra revient sur Cicéron en en léger décaler sur la droite. Après qu’il ai dit « CUI BONO? » , l’image se détourne sur le public. Cicéron est pris de profil sur le bord de l’écran à gauche et on entraperçoit les juges sur la droite. Le public est une seconde fois filmé et on revient sur un bustier de Cicéron. On voit chrysogonus au loin à travers la foule qui est après pris en plan rapproché. Encore une fois un bustier de Cicéron suivi de celui de Sextus et revient sur Cicéron. Suivi d’une vue sur les trois cousins de Sextus, puis Chrysogonus puis Sextus et retour sur Cicéron. Plan rapproché sur Cicéron qui prend la main d’une femme du public et parle aux juges. Et pour finir un énième bustier de Cicéron.

  1. Le ressenti

Cicéron est passionné par son discours et transmet cette passion au public en faisant appel au bon sens. Il répète plusieurs fois les mêmes formules pour appuyer ses arguments comme la formule « CUI BONO ? ». Il appelle à la sensibilité des spectateurs et à la fièreté de leur ville. Comme tout bon orateur, Sextus est mobile et interagit avec le public.

L’imagé

On trouve ici un autre style d’orateur que Jaurès car Cicéron est parfaitement calme dans son discours et interagit avec le public en misant sur son charisme.

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2 commentaires pour 1.1 Jean Jaurès à la tribune d’Eloy Vincent

  1. beroniki dit :

    Bon!
    Max. : Je veux te dire, tout d’abord, que je suis contente de voir enfin un article de toi sur ce blog… Je me félicite ainsi de ne pas avoir eu besoin de te faire « booster » par d’autres personnes (parents et administration). J’apprécie vraiment quand un élève reconnaît les efforts de compréhension que je fais… à votre égard à tous.
    Néanmoins je te répète pour commencer que cette problématique ne peut pas convenir si tu la laisses exprimée ainsi, parce qu’alors elle ne concerne que la littérature, un unique art!
    Donc il serait meilleur de dire: Comment des artistes nous font percevoir la diversité et l’efficacité de la communication entre les individus?
    [Soudain je me dis que vous devriez aussi commencer à traiter l’oeuvre en indiquant en gros (euh pas plus d’une casse ou 2 de plus) à quel type d’art elle appartient. Toi, pour l’instant tu as: art du visuel, art du langage (et du visuel en même temps) et il te manque un troisième art. Figure-toi que tu pourrais prendre une statue comme… le penseur de Rodin qui ne parle pas mais dont le corps exprime combien il réfléchit… Ce serait une antithèse. ou alors une statue parlant du rire le fameux « propre de l’homme »!!!]
    Puis je vous ai demandé de rappeler avant tout la thématique. Ici il me semble que « ruptures et continuité » conviendrait bien.
    De plus je souhaite que tu consacre un article à chaque oeuvre (et du coup, il faut les hiérarchiser par des numéros) au lieu d’un unique article pour les trois oeuvres.
    Je reviendrai cet après-midi. Je suis prise par une visite inattendue.
    A tout à l’heure!

    • beroniki dit :

      Évidemment « tu consacres » s’écrit avec un -s!!! J’ai été interrompue avant de me relire par les visiteurs. Je pense que tu peux m’excuser pour cette bévue!

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